De la mer de Tasman au pacifique, au calme : Du 9 au 17 juin (New Plymouth > Napier)
Forgotten World Highway
Nous repartons de New Plymouth en compagnie de nos hôtes qui nous accompagnent pour les 15 premiers km (le long de la côte, sur piste cyclable.. royal).
Nous nous séparons à un pont qui a été construit dans l’axe du taranaki, mais comme vous le voyez, il est toujours caché par les nuages !
On se console avec un bel arc en ciel (même si on s’est pris un peu de pluie…) et c’est parti pour la « Forgotten World Higway » ! Il s’agit d’une petite route de 150 km, au fin fond du pays, en partie en piste, pour notre plus grand plaisir !
Fini les camions sur la route principale, nous croiserons une vingtaine de voitures en deux jours et nous serons au calme au milieu de la Nouvelle Zélande reculée (et au milieu des moutons, vous l’aurez deviné).
Cette route vallonnée nous emmènera dans des paysages différents : gorges, forêts primaires, prairies avec un tunnel marrant en cerise sur le gâteau.
Autre point positif, nous serons au calme sur les lieux de camping ! (bien qu’un peu humides..)
Camping du DOC On profite des installations Lieu de camping non officiel, mais toléré Avec une vue sympathique
Et sur ce deuxième lieu de bivouac, qui est l’entrée d’une zone protégée pour les kiwis, nous trouvons ces panneaux d’informations venant compléter ce qu’on disait dans le dernier article (que pour les anglophones désolé..) :
Et enfin, le dernier gros avantage de cette route est surtout qu’elle nous permet d’arriver au pied du parc national du Tongariro (plus connu sous le nom du « Mordor »).
Tongariro National Park
Ce parc est un immense plateau qui comporte 3 volcans (toujours en activité), dont l’un est le point culminant de l’île du nord : Le Ruapehu, qui culmine à 2797m.
Le plateau quant à lui est à, en moyenne, 900m d’altitude, ce qui veut dire qu’il faut y grimper !
Au moins, on a pas trop chaud Arrivés sur le plateau ! C’est beeeaauuu.. les nuages….
On fait une arrivée sous d’épais nuages et quelques ondées de pluies. Les prévisions météos ne s’accordent pas pour les prochains jours alors on décide de tenter notre chance et de s’arrêter à proximité… Des fois qu’il fasse beau..?
On monte ainsi à Whakapapa, à 1100m (ce qui sera l’altitude la plus haute atteinte en Nouvelle Zélande), où il y a un camping bien aménagé juste au pied des montagnes. Salle commune chauffée, une « salle de séchage » que nos chaussures (et nos nez) apprécieront. De plus, comme nous sommes hors saison, en tant que campeurs nous avons le droit à un super prix! On décide donc d’y rester 3 nuits et de voir l’évolution de la météo.
Autour d’un café dans la cuisine, nous rencontrons Adrien et Rodrigue , deux Français arrivés en début d’année. Le courant passe bien et ils nous proposent de les rejoindre pour une rando le lendemain avec leurs amis Mike et Anna, un couple de Tchèques.
Tama lakes
C’est comme ça qu’on se retrouve à partir à 6 pour faire une rando nous menant aux lacs situés au pieds du Mont Ngauruhoe (ou montagne du destin pour certains..).
On traverse de la bruyère et de grands espaces volcaniques vides de végétations.
Le sommet du volcan joue à cache cache avec les nuages mais nous l’apercevons tout de même de temps en temps.
Le lendemain c’est le grand jour de beau, nous aurions souhaité faire la randonnée « Tongariro crossing » mais la logistique est compliquée en vélo pour rejoindre le départ, qui se trouve à 18km du camping. Pas très motivés de se faire 2h de vélo avant la rando (oui car c’est pas 18km de plat ^^) et n’ayant trouvé personne pour nous emmener, on change nos fusils d’épaules et on enfourche nos vélos pour grimper à la station de ski.
Les 8 kms de montée sont magnifiques (et presque faciles sans bagages!) et sont récompensés par une vue splendide sur toute la plaine entre les deux volcans sous un soleil radieux. Bon… Il fait beau oui, mais il fait pas chaud, on reste en altitude et le vent (celui qui a poussé tous les nuages) reste frais! ^^
Antoine parti en exploration Mont Tongariro à gauche et Ngauruhoe au 1er plan
Nous serions bien restés encore quelques jours dans ce parc fabuleux, qui nous a offert des paysages que l’on ne peut comparer à rien de connu jusqu’à présent, mais le mauvais temps qui arrive nous pousse à nous remettre en selle.
La reprise est plutôt facile, avec vent de dos en descente et nous permet de quitter les nuages pour retrouver le soleil à Waioru. Nous trouvons de quoi camper un peu après la ville, à proximité de la ligne de chemin de fer. Les trains sont rares en Nouvelle Zélande, Brian et Elisabeth nous avaient dit qu’il n’y avait que 6 trains par jour pour New plymouth, et seulement du frêt. C’est donc avec l’idée d’être tranquilles que nous plantons la tente à quelques 6m des rails derrière une petite bute. Quelle n’est pas notre surprise quand le premier train passe vers 23h alors que nous dormons déjà! On se réveil tous les deux en sursaut en ayant le sentiment que le train nous fonce dessus, puis comprenons la situation. Nous serons ainsi réveillés 5 fois pendant la nuit… Aventure cocasse!
Mais la vue au lever de soleil nous fera vite oublier tout ça :
Gentle Annie
Une course a lieu tous les ans sur cette route « Gentle Annie », qui relie Tahaipe à Napier et le slogan de la course est « There is nothing gentle about this Annie ! » (il n’y a rien de doux chez cette Annie ! ») et on comprend pourquoi ! Il s’agit également d’une route très peu empruntée, à l’instar de la Forgotten Higway. Nous croiserons seulement quelques tracteurs des locaux.
Nous parcourrons les 160 km en 2 jours mais un jour de plus n’aurait pas été de trop. C’est abrupt, difficile mais nous sommes récompensés par l’altitude prise qui nous offre des points de vue magnifiques, avec en fond de toile les volcans que nous venons de quitter.
Ça pique après 70 km !
Nous finissions la journée par le col « Gentle Annie », 2 km à… 12% de moyenne.
Un énorme free camp nous attendait de l’autre côté, nous avons l’embarras du choix pour l’emplacement de la tente !
Nous aurons réalisé 1600m de D+ en cette journée, ce qui doit être l’une des plus difficile du périple, mais ça valait le coup, avec un autre record en prime :
Les 80km qui nous séparent de Napier sont bien plus simples. On continue à grimper mais on finit enfin par redescendre vers le pacifique. Arrivés dans la zone, on aura le droit à 30km de piste cyclable, au milieu des pommiers mais aussi le long de la côte.
Bref, on s’est régalé sur cette traversée sans voitures, bien que nos jambes aient bien chauffés.
Si jamais vous passez dans le coin en vélo, on vous recommande vivement cet enchaînement !
Bravo ! J’ai conscience de répéter mais c’est pas grave ! Rien que de vous lire je ai mal aux jambes ! Bon repos sur le Pacifique ! Bises
Rien que de vous lire je ai mal aux jambes ! Bon repos sur le Pacifique ! Bises Bravo !
On pourra dire, après ce périple et avec l’aide du soleil Néo-Zed, que vous êtes Mordorés!
C’est toujours somptueux quoiqu’un peu plus zumide….et alors des kiwis vous en avez vus ? Des qui vous auraient rendu visite la nuit ? Et des Hobbits ? A moins qu’ils aient passé l’anneau… Là c’est normal si vous ne les avez pas vus…
Que 36 kms vendredi soir dernier avec une vingtaine d’amis, du Perreux sur Marne à la place de la Concorde , en profitant au max des pistes cyclables provisoires suite au covid…Comme celle de la rue de Rivoli…. jusqu’au bois de Vincennes. PAs de hobbit ni de kiwi sur notre chemin, juste un grand totem sur la place de la Concorde.
Bravo à vous …