Dans chaque liste déroulante, ce qui est noté en noir a été écrit avant de partir, et en rouge après le voyage.
Vélo
Nous avons fait le choix de monter notre vélo nous même, pour 2 raisons :
– Nous avons pu sélectionner et acheter, via nos critères, chaque composant de notre vélo. Le choix n’est pas toujours simple, ici nous avons bien été aidé par le retour d’expérience de nombreux cyclotouristes, et par les informations détaillées du site Cyclo-randonnée.fr.
– Le fait de le monter nous même nous a permis de comprendre le fonctionnement de chaque élément, d’obtenir de bonnes connaissances en mécanique, de maîtriser le montage et donc le démontage pour anticiper la gestion des aléas lors du voyage.
Mais il y’a aussi quelques inconvénients :
– Le fait de monter son vélo soi-même revient dans la plupart des cas un peu plus cher que d’acheter un vélo tout équipé.
– Sans grandes connaissances et matériel, une aide extérieure et des outils spécifiques sont nécessaires pour certaines étapes.
Habitant sur Lyon lors du montage de nos vélos, nous l’avons assemblé avec l’aide M. Guédon, artisan depuis de nombreuses années dans le milieu cycliste, qui a accepté qu’on monte nos vélos ensemble.
Nous souhaitions prendre chacun le même cadre afin de limiter les différences de montage sur nos vélos.
La première "contrainte" dans notre choix était la taille des jambes de Noëmi, et ses 1,48m. Le premier cadre que nous avions repéré était le célèbre LHT, mais étant un cadre droit, même le plus petit des cadres ne permettait pas à Noëmi de toucher le sol avec ses 2 pieds une fois descendue de sa selle.
Le second critère que nous avons défini était le matériau : L'acier.
Beaucoup de cyclotouristes tombent d'accord sur ce choix pour un périple au long cours. Plus lourd que l'aluminium, mais plus résistant et surtout réparable partout dans le monde (à condition de trouver un poste à souder).
Le troisième critère concernait notre choix de technologie de transmission : Notre futur vélo devait être compatible avec un moyeu Rolhoff (boite de vitesse integrée au niveau de la roue arrière).
Après de longues recherches, nous avons choisi le "kit cadre" surly Troll. C'est un cadre sloping qui remplissait nos critères. Nous y avons associé le jeu de direction Ergotec A218AC, avec quelques entretoises pour nous permettre de mettre le guidon à la bonne hauteur.
Auront très bien tenus la route et avalerons encore des kilomètres dans le futur, dans la configuration que l'on voudra car ce cadre est adaptable à l'infini.
La glissière pour le Rohloff est confortable car cela évite d'ajouter un tendeur de chaîne (la chaîne se tend en reculant la roue), mais n'est en réalité qu'a moitié pratique : C'est dur d'obtenir un centrage parfait et la roue dévie parfois, venant frotter sur les freins.
Enfin, nous avons passé un temps fou à régler et rerégler le jeu de direction Ergotec A218AC. Une étoile a d'ailleurs cassé en Chine. Soit on est pas bon, soit ce jeu de direction n'est pas top... On préfère la 2ème option
Ensuite, ultra important mais non lié au cadre : la position sur le vélo et la découpe de la fourche pour avoir la bonne hauteur de guidon. Antoine a mis 3 mois pour avoir une position vraiment confortable (sans mal de dos), en rajoutant une entretoise. Nous conseillons donc de rouler beaucoup avant ou de faire une étude posturale
Nous avons fait le choix de roues de 26", taille qui semble toujours être la plus répandue dans le monde, ce qui facilite les réparations et rachat des pièces d'usure.
Pour le choix des jantes + rayons, nos contacts étaient d'accord entre eux avec leurs retours d'expériences de voyageurs et de vélocistes : Jantes Andra 36 trous, rayons DT Swiss.
On conseille +++
Excepté l'usure de la bande dû aux patins de freins, elles n'ont pas bougés. Nous avons dû dévoiler un peu les roues et/ou resserré les rayons 3 fois sur 18 mois, grand confort. En ayant croisés d'autres cyclos avec des rayons qui pétaient, aucun regret d'avoir mis le prix pour ce confort
Pour le choix de la pneumatique, nous avons gardé le binôme gagnant de notre premier voyage (6000 km chacun sans une seule creuvaison) Pneu Marathon Mondial de Schwalbe et les chambres à airs de la même marque.
Pas de crevaison sur les 10 000 premiers kilomètres et nous n'aurons pas changé de pneus du voyage. Ils auront tenus les 23 000 km même si à la fin on crevait "normalement". Normal vu l'épaisseur qui restait ^^
Pour les moyeux avant, il y'a ici une différence entre les 2 vélos.
Antoine a un moyeux dynamo Son28 et Noëmi un moyeu dit "classique", de la marque Novatec. En ce qui concerne le choix du moyeux des roues arrières, on vous laisse rejoindre la catégorie "transmission".
Seul bémol ici, le moyeu Novatec de Noëmi aura rendu l'âme après 20 000km (surement les roulements). Rien à déclarer sur le SON28 qui n'a pas bougé.
La fameuse question que se pose de nombreux cyclotouristes : Transmission classique ou moyeux intégré (Rohloff) ?
Nous nous sommes beaucoup renseigné et chacun à ses avantages et inconvénients.
La transmission classique :
+ Accessible financièrement
+ Réparable de manière autonome, partout dans le monde
- Mais un entretien régulier est nécessaire, et la durée de vie de chaque élément est limité étant confronté aux éléments extérieurs (pluie, poussière, chocs...)
Le Rohloff :
+ Robuste, protégé des éléments extérieurs, garantie à vie
+ Très peu d'entretien (changer l'huile tous les 5000km)
- Prix d'achat élevé (900 euros juste le moyeu, sans la roue).
- Si casse, impossibilité de le réparer. Il faudra commander un nouveau moyeu.
Deux facteurs ont été décisifs dans notre choix :
Le premier étant le retour d'expérience d'un couple ayant fait un tour du monde à vélo, avec un budget achat + remplacement des cassettes supérieur au prix d'achat du Rolhoff, ce qui fait relativiser le prix initial de celui-ci.
Le second étant le retour d'expérience de quelques cyclotouristes dont l'équipe Solidream, et notamment Olivier Peyre, qui nous as dit en gros : "Je ne suis pas parti avec un moyeu Rohloff car mon budget ne me le permettait pas, mais si je devais partir aujourd'hui je le prendrais sans me poser de question. En gros, si votre budget vous le permet foncez!".
Nous avons donc décidé de lui faire confiance et de partir sur un moyeu Rohloff, on vous dira si le choix a été judicieux au retour.
Alors alors ?
Juste. Un. Régal.
L'investissement vaut réellement le coup, cela apporte un confort incroyable avec le changement de vitesse à l'arrêt et l'entretien presque inexistant. Pas de soucis de casse de dérailleur dans les trains et bus également. Il faut juste anticiper les vidanges à faire : trouver des revendeurs ou faire du stock et porter un peu.
Ensuite, en ce qui concerne les boîtiers de pédalier, nous avons pris un boitier à axe carré classique Shimano.
Nous avions le choix entre ce classique et les nouveaux modèles à roulements externes :
Nous n'avons pas fait le choix de ce dernier car, bien qu'on puisse changer les pièces facilement, l'usure est très rapide et la solidité ne semble pas optimale, contrairement aux boîtiers à axe carré.
Cela nous permet également de ne pas prendre un boitier de pédalier de rechange, l'équipement pour le démontage étant lourd, et ce boitier n'étant pas censé casser.
Ce boitier n'a pas cassé 🙂
Les roulements mériteraient surement un bon nettoyage après 23 000 km, mais ça a fait le taff
Aussi, attention à votre largeur de pédalier : notre Surly avait une largeur de 73mm (standard états-uniens), contre 68mm (standard européen). Ainsi un boitier à axe carré de cette taille, de bonne qualité, a été compliqué à trouver.
Enfin pour la transmission, nous prenons un pédalier à 38 dents, qui correspond à un développement minimal d'1,37m avec le Rolhoff 16 dents (globalement le même que celui d'un VTT classique).
Ce développement minimal a été plusieurs fois nécessaire, même avec une bonne caisse (coucou les 15% néo zélandais). Difficile d'aller plus bas par contre.
Sinon durant le voyage nous avons opté pour une stratégie à 2 chaînes : Nous mettions la 1ère 1500 km, la deuxième 3 000 km, puis 3000, 3000 etc. Ainsi les deux chaînes s'usent en même temps et en même temps que le pédalier et le pignon arrière, augmentant la durée de vie. Nous avons ainsi fait 14 000 km avec 2 chaînes chacun seulement (SRAM de base).
Etat du pignon arrière (que l'on peut retourner) après 20 000 km
Pour ce qui est des freins, nous souhaitions partir avec des V-Brake classiques. Ce sont des freins très accessibles pour le montage/ réparation/ remise en état sur la route et très répandus à travers le monde. Même si nous ne sommes pas sûr de trouver la même qualité de patin à travers le monde, cette technologie est standard et nous ne devrions pas rencontrer de problèmes pour leur entretiens. Le seul problème avec ces freins est qu'ils usent et fragilisent la jante au bout de milliers de km.
Quid des freins à disque mécaniques ? Nous n'avons pas pris le temps de nous y intéresser donc nous sommes resté sur les V-Brake.
Nous partons donc avec des étriers de frein shimano de la gamme deore.
Pour les freins nous sommes mitigés. Certes on en trouve partout, mais la puissance de freinage avec 50 kg est parfois limite.
La jante a bien tenue mais est bien creusée, combien de temps tiendra t elle ?
La durée de vie des patins a été quasi nulle au Danemark et Norvège avec le froid, la pluie, le sable, le sel (record = 1 journée ^^)
Nous étudierons d'autres options si on repart.
Nous n'avions pas d'avis particulier sur la question. Nous savions, suite à notre premier voyage que "les cornes de guidon" étaient nécessaires pour pouvoir changer de position sur nos vélos mais n'avions pas d'exigences particulières.
Nous avons fait le choix de partir avec des guidons papillons (Ergotech Contest Traveler), car ceux-ci sont plébiscités par une bonne partie des cyclotouristes. Nous y avons ajouté un rétroviseur, qui nous sera bien utile.
Bien, mais que 2 positions vraiment utilisée, soit autant qu'avec des cornes de guidon. Question de goût avant tout je pense, et il faut juste trouver celui qui convienne le mieux à la morphologie et à la pratique.
Est venue ensuite la question de nos augustes derrières à choyer! Cette question est primordiale lorsque l'on s'apprête à passer des heures assis sur nos selles.
Antoine a repris sa selle brooks, modèle B17 qu'il a déjà éprouvé lors de nos derniers voyages et qui le satisfait pleinement. Noëmi de son côté a rencontré quelques déconvenues lors du premier voyage avec une selle gel Btwin. Elle n'est pas également pas très attirée par une Brooks.
Son choix s'est finalement porté sur la selle "royal gel respiro moderate" pour son évasement au niveau du périnée et le moelleux du gel. A voir si cette selle remplira toutes ses promesses !
Un régal pour nos deux derrières
L'éclairage est un point essentiel pour la sécurité du cycliste, que ce soit dans le brouillard, en fin de journée, ou dans des tunnels norvégiens.
Antoine, étant équipé d'une dynamo dans son moyeu avant, a choisi la lampe Bosch & Müller IQ2. La particularité de son phare avant étant qu'il comporte une batterie tampon, nous permettant de recharger des petits appareils électroniques (téléphones, frontales, éclairages de Noëmi, appareil photo...). Cela évite également d'avoir un intermédiaire au niveau de la dynamo type E-Werk. A voir sur le long terme.
Son phare arrière étant lui aussi branché sur la dynamo.
Noëmi de son côté a choisi l'éclairage Knogg blinder mob. Rechargeable par USB et simple d'installation sur les portes bagages.
Plus gros loupé du voyage !
Nono a perdu 3 petites lampes à mettre sur porte bagage et a fini par prendre un catadioptre a pile à VISSER.
Systelme bosch et muller IQ2 : Bien pour lampe avant sur dynamo. N'a fonctionné que la moitié du voyage pour lampe arrière : le branchement n’a pas tenu. Faire au plus simple, le moins de fils sur le vélo le mieux.
Et sinon le rechargement USB n’a jamais fonctionné !
Une grosse déception vu le prix. Je conseille plutôt l'E werk.
Lors de notre recherche pour les portes bagages nous nous sommes dans un premier temps orientés vers les portes bagages de la marque surly, qui étaient par définition compatibles avec nos vélos.
Ainsi nous avons choisi le porte bagage avant « Surly front » qui offre un plateau large sur l'avant, ce qui peut être un atout pour augmenter notre capacité de chargement (à voir à l'utilisation au quotidien, mais surement pour les parapentes, la nourriture, le transport d'eau...).
Toutefois, lorsque nous avons effectué le comparatif du porte bagage arrière Surly avec d'autres équivalents, nous n'avons pas vu l’intérêt du prix bien plus élevé. Nous avons donc opté pour la marque Tubus, avec le porte bagage « Logo Evo » (accroche des sacoches surbaissée, ce qui permet d'avoir un ensemble plat avec les 2 sacoches + plateau du porte bagage).
Au top. La peinture s’est enlevée au fur et a mesure, ça a fini par prendre la rouille gentiment. A vérifier.
On s’est séparé du porte bagage avant de noemi car plus besoin.
On a jamais eu besoin du plateau du porte bagage avant de noemi, qu’on avait pris « au cas ou ». Ne jamais prendre "au cas ou".
Les 2 barres du porte bagage avant bien utile en Mongolie pour remonter les sacoches pour traverser les rivières.
L’arrière surbaissé au top.
Ayant déjà voyagé à vélo, nous étions déjà équipés de sacoches (MSX). Nous avons gardé nos 4 sacoches avant (bon état), mais changé nos sacoches arrières. Nous avons pris les sacoches Ortlieb back roller plus qui restent une des références pour la bagagerie de voyage à vélo.
Pour les sacoches de guidon, Antoine a gardé sa sacoche de guidon MSX, qui lui convenait et était encore en très bon état. Celle de Noëmi présentait une légère faiblesse, elle a préféré en prendre une nouvelle légèrement plus grande (Ortlieb Ultimate 6) afin de pouvoir y mettre plus facilement l'appareil photo.
Nous avons souhaité garder la même organisation de "bagagerie" que lors de notre voyage en Europe. Ainsi, Noëmi a gardé son sac étanche Ortlieb PS490 de 35L et Antoine a rajouté à son équipement un sac étanche Ortlieb Rack Pack de 49L.
Arrières neuves ortlieb : N’ont pas bougés. Un trou pour antoine « mérité » et inévitable, réparé avec du seamgrip.
Les sacoches avant n’auront pas tenu, mais rien d’étonnant. Moyenne gamme lors du tour d’Europe, était encore étanche. Auront été recousues et recousues et recousues. Mais on y a mis les affaire qui ont pas besoin forcément d’étanchéité. Elles sautaient aussi assez souvent malgré la dent de requin, ce qui est fatiguant dans les petits chemins.
La prochaine fois, on en achète de nouvelles devant 🙂
Sur nos cadres Surly Troll, la garantie sautait au niveau du pédalier si on y installait une béquille. De plus, beaucoup de voyageurs au long cours ont le même discours : avec le poids de notre vélo, on aura beau mettre la béquille la plus résistante, elle ne tiendra pas longtemps.
Ainsi nous sommes partis sur une béquille bâton, à placer sur le cadre, porte bagages ou sous la selle, avec du scratch pour serrer un frein.
Top. Perte du baton d ‘Antoine en Thailande remplacé par du bambou. Id scratch à renouveler tous les mois, s’use en fonction de la météo.
Noëmi a un compteur Btwin de base, qui lui permet d'enfin connaître sa vitesse et les distances journalières.
Antoine a un VDO plus complet (oh oui les staaats), avec notamment denivelé positif et température.
Compteurs ; rien a redire. Prendre des aimants de rechange car on en a perdu pas mal, majoritairement suite à une chute des sacoches avant qui venait toucher les rayons et défonçait l’accroche de l’aimant.
Bivouac
Grande question que la tente. Nous étions très content de notre tente Jamet Newberry 4000, mais elle avait quand même quelques défauts : pas autoportante, plus de 3kg, et nous ne pouvions pas monter la toile sans le double toit (ce qui était de mauvaise augure pour les campements en zone très arides et les jours de grande chaleur..).
Nous avons donc cherché une nouvelle tente par nécessité de plus de flexibilité. Nous avons, après lecture de beaucoup de retours d'expériences, orienté notre choix vers la tente « hubba hubba » de MSX. Elle a également ce petit supplément de 2 portes, ce qui nous permettra d'avoir chacun notre espace de rangement.
Enfin, le tissu au sol de la tente étant considéré comme fragile, nous avons acheté une couverture de survie dite épaisse pour poser la tente dessus, afin de la préserver au mieux.
Bien, spacieuse, légère. A tenu sur des orages en Mongolie et tempêtes en Norvège, bien qu’on ait pas trop dormis. Flexible dans le vent.
Double toit a réétanchéifier par endroit, petit trous et coutures.
Au niveau de la structure, nous avons eu un problème avec un pas de vis qui a cassé en nouvelle zélande, sav rapide et efficace, changement de la pièce facilement.
L'accroche plastique qui lie la barre principale et la perpendiculaire s’est usé, ne fixant plus les barre et donc le centrage était a refaire a chaque fois. Rien de grave mais fatiguant.
Toile intérieure nickel.. sauf qu'elle s est faite bouffer par des termites au laos… Mais aucune tente n'y aurait survécu 🙂
Nous avons racheté une toile intérieure à Bangkok, sauf qu'il s'agissait d'une nouvelle version avec les porte en quinconce alors que le double toit a des portes en miroir. Résultat : on perd une porte ! (on avait qu'à mieux vérifier..)
En gros, pas mal de petits soucis, beaucoup pour un an et demi alors qu’on aurait du partir 3 ans. Aurait - t - elle tenue 18 mois de plus ? Pas sûr..
Retour globalement mitigé du coup.
Noëmi avait un mauvais souvenir de son matelas autogonflant, qui s’était percé à une couture le premier mois de voyage et avait fini par dormir sur un plaid, pour se donner le sentiment de ne pas dormir en direct sur le sol mais bon… Antoine de son côté avait un matelas mousse classique qui n’était pas parfait non plus pour le vélo car très encombrant pour le confort qu’il offrait.
Nous avons écumé les sites pour recenser un maximum de retours d’expériences de nos homologues aventuriers. Ce qui a fini de nous décider fut un retour de test publié par le magazine « Carnet d’aventure ».
Ainsi, notre choix s’est porté sur les matelas « Prolite plus » et « Prolite plus women » de Therm-a-rest, qui sont réputés comme étant les plus durables.
Tapis de sol qui n'a pas bougé, au top. Un gros trou fait dans celui d'Antoine (on a laissé aucune chance au matelas...), réparé avec une rustine de chambre à air.
Après, ils sont volumineux et lourd. Des petits matelas gonflable plus léger et plus confortable (et plus cher) nous ont fait de l’œil. Mais auraient ils été aussi durables ?
Oreillers gonflables devenus indispensables. Grand confort pour poids négligeable.
Nous avions 2 critères ici : Au minimum du -5° en confort (quelle idée de partir en février..), et jumelables.
Nous avons profité d’une belle promotion sur Cyclo-Randonnée pour s’offrir deux duvets Panyam 600 de la marque Cumulus, -7° en confort.
Nous emportons aussi un oreiller gonflable chacun, petit plaisir qui ne prend pas beaucoup de place.
Parfait, nous n'avons jamais eu froid.
Un peu chaud pour l'Asie du Sud Est par contre, mais qui peut le plus peut le moins ^^
Le réchaud à gaz que nous avions en Europe nous convenait très bien, cependant il peut être difficile de trouver des cartouches à certains endroits de la planète. Ainsi nous avons opté pour un réchaud multi-combustible Primus (gaz et essence principalement).
Top, mais nous n'avons pas utilisé une seule fois l'essence ! Gaz trouvé en mongolie via Warmshower et en Chine dans les grandes villes et magasin d'alpinisme.
On a eu de la chance à ce niveau là, et c'était quand même mieux de se dire qu'on avait l'option essence. Pas de regrets.
Nous avons choisi un kit popote simple, 2 personnes, de la marque Frendo, en inox, 1,8 L.
L'inox est plus lourd que l'aluminium mais sera plus durable, et meilleur pour la santé.
Nous avons également un couvercle / poêle en plus (de notre ancien kit), avec un égouttoir en plastique.
Pour les assiettes, nous partons sur les bols plastiques pliables Orikaso. Rangés à plats, ils se laveront facilement, et ne prendront pas de place.
Rien à redire, a fait le taff. Contenance de la casserole parfois un peu limite : on a faim quand on roule !
Electronique
Antoine a choisi un smartphone de chez Blackview 9500. C’est un smartphone renforcé, avec une très grande capacité de batterie. A voir si elle tiendra dans le temps.
Noëmi, a choisi un téléphone de chez Caterpilar le B35. C’est un petit téléphone à touche « à l’ancienne », très résistant, avec une consommation de batterie moindre, et qui va quand même sur internet.
Blackview BV9500 : Lourd mais extrêmement pratique. 10 jours d’autonomie de batterie en utilisation restreinte (quelques check GPS durant la journée, un peu de what's app et facebook le soir), incassable. L'écran se raye mais il y'a un film protecteur que l'on peut changer.
Qualité photo très moyenne par contre.
Caterpillar : a fait le taff mais nono a finalement changé et a repris un smartphone. C’est difficile un portable pour deux pour les nouvelles familiales, en étant chacun 24h / 24 ensemble, le portable et les relations familiales reste un petit refuge, petite bulle personnelle.
Nous avions déjà ces deux appareils durant le tour d'Europe et cela faisait très bien l'affaire :
GoPro Hero 3
Appareil Photo Lumix FZ45
GoPro : Pas fou fou. La qualité de l'image de la Hero 3 (et Hero 3+ qu'on a eu par la suite) n'étaient pas au niveau du smartphone que Noemi a récupéré (Xperia).
L'appareil photo nickel, bien qu'âgé (10 ans)
Nous voulions un support informatique autre qu'un simple téléphone, surtout pour le stockage des images et vidéos.
Le Windows Surface nous permet d'avoir un PC/tablette à moins d'un kilo, sous Windows.
Nous y avons ajouté une coque résistante, pour plus de durabilité.
Leger, pratique, tient très bien la batterie, aucun bug durant les 18 mois et est toujours au top après le retour.
Pas de soucis, a répondu aux besoins. Intérêt d’avoir une étanche ? Peut-être pas.
Garde robe
Pour les vêtements, nous avons attendus Janvier et les soldes, en sortie d’usine à Troyes, pour s’y mettre.
Nous avons eu de très bonnes affaires, notamment dans un magasin temporaire de déstockage Lafuma / Eider / Millet.
Nous avons également utilisé le site sportpursuit.com, pour certains vêtements (notamment le mérinos).
> La marque isobaa en déstockage n’était effectivement pas chère et on a compris pourquoi : les tee shirts se déforment assez rapidement et ont tenus moins d’un an. Rachat de la marque Icebreaker en cours de route, bien plus cher, mais bien plus solide et durable.
Pour l’étanche, comme nous partons en Norvège, nous savons que nous avons besoin de qualité. Nous n’avons pris que de 20 000 mm selon le test de Schmerber.
> Et nous n’avons pas regretté. Le surpantalon Rab et nos vestes d’alpinisme 3 couches ont été parfaitement étanches sur le début du voyage, en Norvège. Indispensable quand on enchaîne les jours de pluie !
Puis la déperlance s’est usée au fur et à mesure, empêchant le vêtement de respirer. Nous les avons réétanchéifier en Nouvelle Zélande et après 18 mois on peut considérer qu’ils sont encore étanche (mais moins quand même 😊)
Petit bémol sur le pantalon de Noemi : avec le frottement des cuisses sur la selle, il a rapidement perdu son étanchéité à ce niveau là.
Noëmi :
Shorty mérinos x2 et classiques x4 (pas de short cycliste car selle en gel, et la superposition des deux n'est pas top).
Chaussettes thermiques mérinos (décath) x2 et soquettes x4.
Tee shirt manches courtes : mérinos x1, technique x3
Leggins et collant type fitness
En cas de grand froid : Collant thermique Millet en plus
Tee shirt manches longues : mérinos x1 et technique x1
2 polaires (Decath et Millet)
Pantalon de rando stretch Lafuma
Veste gore tex Millet
Buff x2
Gants Eider coupe vent
Chaussures de rando Columbia
Pantalon étanche Alpinisme Rab
Veste étanche Alpinisme Salomons
Gants étanches + thermiques Touchfit Dexshell (testé et approuvés !).
Surchaussures Vaude
Doudoune Millet : N'est généralement pas utilisée sur le vélo, sauf en cas de grand froid.
Jean stretch
2 tee shorts manches longues coton
Paire de tongs
Sous vêtements classiques
Antoine :
2 shorts cyclistes de chez lafitte (production française à Troyes) + 1 ancien de décathlon
Chaussettes Quechua (running x3, Mérinos x1)
Tee shirt mérinos x3 (Isobaa et Icebreaker) + un tee shirt technique
En cas de grand froid : Collant thermique Millet
2 sous pull en Mérinos (un seul potentiellement suffisant)
2 polaires (Nike et Millet)
Pantalon de rando stretch Lafuma (parfait pour pédaler)
Pour le haut, j'utilise 2 vestes, ensemble ou séparément en fonction du temps :
Veste coupe vent légère alpinisme Rab
Veste coupe vent trail Salomon
Buff x2 (un mérinos et un de Carnets d'Aventures)
Gants Eider coupe vent
Chaussures de rando Columbia
Pantalon étanche Alpinisme Rab
Veste étanche Alpinisme Eider
Gants étanches + thermiques Touchfit Dexshell (testé et approuvés !).
Surchaussures Vaude
Doudoune Eider : N'est généralement pas utilisée sur le vélo, sauf en cas de grand froid.
Pantalon de Rando "passe partout" Millet
Paire de tongs
Sous vêtements classiques + Mérinos (pour la nuit)
Chaussettes classiques
Santé – Assurance
Durant notre voyage, nous allons traverser des zones où certaines maladies sévissent et donc où des précautions sont à prendre, notamment par la vaccination. Nous serons d'autant plus exposés que d'autres voyageurs car nous traverserons des zones rurales pour des durées assez longues, avec bivouac.
Ainsi nous sommes allés nous renseigner au centre de vaccination internationale du Tonkin à Villeurbanne, en janvier 2018. Comme nous passons globalement dans toutes les zones où il ne faut pas, leur conclusion était simple : il faut tout faire, et commencer dès maintenant pour pouvoir faire certains rappels à 1 an avant de partir.
Devant le tarif proposé nous nous sommes quand même posé certaines questions, tout en sachant que le centre vit avec les recettes de ces vaccins...
Nous nous sommes donc renseigné sur l'utilité réelle de chaque vaccins, ainsi que de ces fameux rappels, et nous avons notamment trouvé un témoignage intéressant ici :
https://vasieavelo.com/2016/08/09/les-vaccins/
Nous avons donc décidé de prendre rendez vous avec le CHU de Croix Rousse à Lyon : prix bien moins prohibitifs, ils ne sont pas là pour vendre donc plus objectifs.
Nous avons donc fait tous nos vaccins à cet endroit, durant l'été 2018.
Vaccins faits :
- Mise à jour DTP
- Encephalite Japonaise
- Rage
- Hépatite A
Nous avons attendu le dernier moment avant notre départ pour effectuer le vaccin de la typhoïde, pour avoir la meilleure plage de protection possible.
Notre trousse à pharmacie se décompose en 5 parties.
La première est plus une partie « hygiène ». Dans laquelle nous avons regroupé les crèmes du quotidien, avec crème solaire, Biafine, crème cicatrisant et crème anti démangeaison suite à piqûre d'insecte.
La seconde partie, est une trousse « premier soin » qui correspond au soin des bobos physiques. Dans cette pochette, nous avons mis des pansements, de l'antiseptique, un bandage.
La troisième partie, est une trousse « huile essentielles » pour des traitements préventifs et/ou curatif si nous attrapons un petit rhume, ou si nous nous cognons.
Les quatrième et cinquième parties sont des trousses à pharmacie « médicamenteuses ». Lors de notre visite à l'hôpital pour nos vaccins, nous avons fait le point avec le médecin.
Nous avons une première partie de « traitement du quotidien » avec du doliprane, du spasfon, du maalox, des gouttes pour les yeux si début d'infection et une crème pour crise d’hémorroïde,
La seconde partie correspond aux antibiotiques ou traitements un peu plus fort. En effet, le plus grand risque auquel nous nous exposons reste la diarrhée, car vecteur de déshydratation. Nous avons ainsi, trois traitements différents en fonction du type de diarrhée (faible, avec ou sans fièvre).
Une autre question abordé avec ce médecin spécialiste du service des vaccinations internationales a été la question du paludisme. Aujourd'hui il n'existe pas de vaccin contre le paludisme. Il est conseillé pour les séjours court de prendre un traitement préventif, mais celui-ci fait débat car non efficace à 100%, très contraignant et avec des effets secondaires avérés. Puisque notre durée d'exposition sera relativement longue, le médecin nous a plutôt conseillé de faire beaucoup de préventif (tente et vêtements imprégné de produit anti-moustiques, port de vêtements longs, à la tombée de la nuit mettre de l'anti-moustique sur la peau apparente) et d'avoir avec nous un traitement curatif si nous tombions malade. Ainsi, à l'approche de l'Asie du Sud Est, nos familles nous apporteront ce traitement curatif.
Quand on a pris conscience du prix de l'hospitalisation dans certains pays (merci la SECU), nous avons assez facilement pris la décision de prendre une assurance pour notre voyage.
Nous avons comparé les différentes offres des quelques assurances qui proposent un tel service pour 3 ans, et nous avons finalement décider de prendre ACS. Nous souscrirons à cette assurance à partir de la Russie : En Europe nous sommes couvert par la carte Européene d'Assurance maladie.
Cependant, cette assurance (comme toute les autres) ne couvre pas la pratique du parapente. Ainsi nous prenons une assurance parapente complémentaire chez SAAM Verspieren, assureur affilié à la fédération française de vol libre.
Aucune assurance utilisée, donc pas de retour d'expérience (et c'est tant mieux!!)
Maintenance
Entretien « classique » :
« Multi tool » / Différentes clefs allen / Tournevis plat et cruciforme
Chambre à air x2 / Kit de réparation (rustines / colle) / Pompe / Démonte pneu en titane
WD40 / Lubrifiant pour chaîne / Frein filet
Différents rouleaux de scotch (Guidoline, Electricien, Pattex Power Tape)
Toute cette liste était indispensable (hors frein filet qu’on a jamais utilisé).
Avoir deux types de scotch est très pratique : scotch électricien et power tape
Pièces de rechange
Rayons / Cosses et câbles pour le système Dynamo / Vis, écrous et rondelle / Colsons / Piles pour compteurs
Rayons non utilisés mais léger, ça vaut le coup d’en avoir je pense.
En plus des piles pour compteurs, il aurait fallu prendre des aimants de rechange.
Utilisation moins fréquente :
Fouet à chaîne / Extracteur de pignon Rohloff /
> Inutile avec les nouvelles version Rohloff 😅
Clef à molette
> Pas forcément utile
Kit d’entretien pour selle Brooks
Kit de vidange Rohloff (sera emmené à Helsinki)
Bivouac :
Couteaux et couteau suisse
SeamGrip
Paracorde
> Utilisée seulement pour faire sécher le linge… On aurait pu prendre plus léger !
Kit d’entretien Primus
> Non utilisé car pas d’entretien si utilisation 100% gaz.
Ripstop (fourni avec le parapente mais peut être utile pour la tente).
> Non utilisé. Nous utilisions le seamgrip pour la tente
Parapente
- Voile rando : Ultralite 4 Ozone, 2 kg pour Noemi et 2,2 kg pour Antoine
- Sellette « string » : Kortel Kruyer 2 pour Noemi, SupAir Everest 3 pour Antoine
- Radios Baofeng UV-5 R